+°Rencontre entre un chevalier et un dieu°+

Apollon, après une semaine d'entrainement intensif et sa rencontre avec les deux déesses de la discorde et de la guerre, eut été envoyé rendre une visite à Hermès, on ne savait pas de quel côté celui-ci était, et Apollon voulait lui demander s'il serait d'attaque pour ce joindre à la cause de Zeus, Malgré que Valerian, lui, persistait à dire que la cause d'Arès était beaucoup plus défendable.

Valerian, après un chemin pénible et sans précédent, arriva enfin dans la grande cour du château des Ombres. Apollon avança d'un pas sûr et déterminé, malgré que Valerian criait intérieurement de ne pas y aller, que s'il refusait ce serait la pagaille, qu'il n'avait pas encore de chevalier etc...

Apollon se contenta de lui dire qu'Hermès n'avait sans doute pas encore trouvé de chevalier lui aussi, alors qu'il marchait doucement en direction du palais, il sentit un cosmos quelque part mais proche.

Spoiler:

Depuis ma rencontre avec le chevalier d'Aphrodite au palais de Cristal, honnêtement : je me faisais chier. J'étais là entrain de me demander ce que j'allais bien pouvoir faire. Bref : je glandais. Il y avait pas d'autre mot. Je m'étais entrainé toute la journée pour passer le temps mais la j'en avais ma claque. Il était environ cinq heures de l'après midi et je me baladais de par et d'autre du château.

Alors que j'avais rejoins ma chambre, j'avais sentit un cosmos très grand se diriger vers le château. Sortant de mon état de larve, je me dépêchais de descendre les escaliers quatre à quatre pour courir vers l'endroit d'où provenait le cosmos. Mais à qui pouvait-il appartenir. Je connaissais suffisamment de chevalier d'Hermès pour me rendre compte qu'il n'appartenait à aucun d'entre eux. Ce n'était pas un cosmos léger. Ça devait être quelqu'un d'important.

Un ennemi? Non, pas possible. Hermès n'avait pas encore choisis de s'allier avec qui que se soit. Il était plus probable que ce soit un futur allié. Cette pensée me réjouissait. J'avais hâte de rencontrer la personne à qui appartenait ce cosmos brûlant.
C'était sans doute quelqu'un d'épatant. Depuis que j'étais au service d'Hermès tout m'émerveillait. Bien sûr, j'évitais de le montrer préférant donner un côté sérieux et un peu comme les autres... Il était dur parfois d'être aussi mauvais qu'eux. Bien sûr, je l'étais aussi. Le chevalier de la Malice donc je n'étais pas n'importe qui mais c'était quand même un peu un rôle que je me donnais. J'avais été assez méchant avec Azusa Kinose celui dont j'avais volé l'identité alors que je ne le connaissais même pas mais c'était aussi et surtout par nécessité par contre j'avais l'impression que bien des autres en aurait fait tout autant rien que pour s'amuser... Des fois je ne me sentais pas parmi les miens.

Toujours était-il qu'il était là. Non sérieusement, au milieu de la cour. Il était plutôt sombre physiquement. Il avait des cheveux bleus foncés, des vêtements pas plus clairs. Mais pourtant il resplendissait. Je m'approchais assez prudent.
Il n'était peut-être pas là pour une alliance. C'était peu probable mais la probabilité était là.

Arrivé assez près pour qu'il m'entende je lui adressais un bref bonsoir et je lui dis à peu près ces mots :

_"Que puis-je faire pour vous?"

Je n'étais pas d'habitude aussi serviable mais la solitude et l'ennui m'avaient exceptionnellement poussé à l'être. J'étais quand même sur mes gardes...

_« Que puis-je faire pour vous ? »

Apollon lui sourit, le regard toujours aussi brulant, et le sang bouillonnant, il le scruta interrogateur, un beau jeune garçon, assez sombre. « J’aime ! » Cria intérieurement Apollon qui le dévisageait, « Bof » dit alors Valériane, jaloux.
Apollon prit alors la parole :

_ « Bonsoir jeune ami, de si douce manière son rare de nos jours, mais je me méfie, beaucoup, des chevaliers d’Hermès, je le connais assez pour savoir qu’il n’engage pas n’importe qui, n’est-ce pas ? Quel acte démoniaque avez-vous bien pu faire pour qu’il vous engage, cette question me taraude ! Maintenant l’ami, pourrais-tu avoir l’amabilité de me conduire à ton maître, et pourrais-tu avoir le cran de me raconter tes actes ? Cela m’intéresse grandement. »

Valériane rigolait comme un fou, « tu n’y vas pas par quatre chemins tu trouves que c’est prudent de parler comme ça à un chevalier ? Haha, nous allons nous faire descendre ! » Apollon lui répondit : « Ne dis pas ça, il me semble qu’ils sont peu, et puis, je doute fort qu’il oserait m’attaquer, il ne sait, ni qui je suis, ni ma force (qui n’est je te le rappel pas vraiment déployé, ni le temps qu’il me faudra pour le tuer ! » Valériane riposta : « Et toi qui à l’air de le connaître si bien, en combien de temps croit tu le tuer ? » Il eut un silence, Apollon ne releva pas, et regardait Azusa, qui n’allait pas tarder à lui répondre.

Je pris très mal la manière dont Apollon s'était adressé à moi. Non mais franchement! Pour qui il se prenait?
Je fronçais très légèrement les sourcils. Je ne voulais pas afficher mon mécontentement mais ce froncement de sourcil m'échappait. je soupirais doucement et commençais à avancer sans me soucier du rythme que pouvait prendre l'inconnu qui semblait réellement divin plutôt que simple "personne importante". J'étais entrain de parler à un dieu, j'en avais presque la certitude. Il ne fallait pas que j'attise sa colère. Les incidents diplomatiques ne devait pas être le fait des chevaliers mais des dieux eux-mêmes...

_"Sauf votre respect, quel intérêt aurais-je à raconter mon passé à quelqu'un qui juge déjà mes actes comme mauvais?"

Ça devait se sentir dans mes paroles plutôt froides : j'étais plutôt énervé et tentait de garder mon calme avec difficulté.
Soit...
Pouvais-je me permettre de l'amener directement à mon dieu sans avoir peur de ce qu'il pourrait lui faire? Bof... Après tout, ce n'était pas forcément que j'aimais mon dieu. Déjà il m'envoyait comme pigeon voyageur... Bref, je jugeais que s'il avait des ennuis avec cette inconnu : je l'aiderais mais sans plus. Mais la curiosité me poussait à vouloir connaitre le nom de cet homme.

_"Pardonnez ma curiosité, me ferez vous l'infini honneur de décliner votre identité?"

Je ne faisais pas celui qui menacé, ni celui qui manquait de respect...
Bref, je faisais mon possible pour être poli et agréable. Le poli me semblait beaucoup plus simple que l'agréable...

Valériane, avait peur qu’Apollon soit encore froid avec le pauvre petit Azusa, qui faisait no seulement une bonne tête de moins que nous, mais en plus il bouillonné se cachant derrière ses mèches en espérant qu’on le croit calme et sereins. « Raté » J’ai envie de dire.
« Apollon, tu ne me laisserais pas faire par hasard ? » Apollon ricana et dit alors à Valériane : « Non, je n’ai pas l’envie qu’encore une fois tu fasses fuir quelqu’un qui pourrais m’emmener à son maître ! » Valériane soupira et fit de petits yeux doux : « Chiteplait » Apollon soupira, et Valériane sentit qu’il prenait contrôle.

_ « Bien, re-bonsoir, je suis la réincarnation d’Apollon enchanté ! »

Valériane lui tendit la main, sourire radieux aux lèvres, la forte chaleur qui dévaster l’air ambiant autour de lui, venait de diminuer en une fine surépaisseur autour de lui, il luisait à présent d’une fine lueur dorée.

_ « Ah, au fait je te prie d’excusé l’autre, il n’est pas dans son assiette en ce moment et tu peux parler sans crainte, je ne le laisserais pas te toucher ! Et dieu reconnaît que j’en suis empellement capable d’une telle chose. Tu aimes le chocolat ?»

Valériane cassa une plaque au fond de sa poche et tendit le quart de la plaque à Azusa. « K.D.O. » Se dit-il intérieurement, Apollon soupira : « T’es trop gentil avec lui, il va te prendre pour un rigolo débile, et du coup, il ne va pas me prendre au sérieux, j’aurais pas dû te laisser y aller. « T’inquiètes biquette, ça m’a l’air d’être un bon garçon, il ne se moquerait pas de toi, je pense… » Apollon, était jaloux de la gentillesse que Valériane accordait à Azusa, et il sentait que celui-ci l’aimait bien.

Tout s'éclairait a présent. J'avais en face de moi, l'humain qui servait de réceptacle à un dieu. En l'occurrence : il s'agissait d'Apollon, dieu de la lumière et des arts. Cela expliquait la lumière qu'il réfractait la lumière. Il était presque auréolé quand il était Apollon. Mais maintenant que je parlais à la réincarnation : la lumière s'était restreinte à une petite aura. J'étais un peu mal à l'aise. Maintenant que je savais qui j'avais en face de moi je regrettais même d'avoir posé la question. Il devait être cent fois plus fort que moi et pouvait m'écraser comme un simple moucheron.
Sans vraiment le vouloir, j'analysais déjà la probabilité de chance que j'avais de le battre. Celle-ci ne pourrait être élevée que si je me battais contre la réincarnation. Le tout était donc d'éviter de l'énervé et ne pas provoquer de combat.
Alors que tout ce bousculait dans ma tête, la réincarnation s'excusa du comportement de son dieu : ce que je trouvais vraiment étrange. Il parlait de lui comme s'il le contrôlait à merveille.
Je fût très vite rassuré en voyant que le jeune homme était des plus amicale.

Il me demandait si j'aimais le chocolat. N'était-ce pas une question dénuée d'intérêt? N'était-ce pas un peu anodin? Je regardais de droite à gauche. Était-ce un piège?
Nan ça ne le semblait pas. Je commettais un excès de prudence en essayant de tout analyser.

Je décontractais enfin mes sourcils et mes lèvres formèrent un très léger sourire.

_"Oui, j'aime beaucoup."

Mais en disant cette phrase j'avais retrouvé mon sourire d'antan. Celui que je faisais avant que mon nom ne signifia plus rien. C'était un sourire insignifiant, sans gravité même enfantin.
Justement le genre de sourire que les enfants adoptés lorsqu'on leur disait qu'on les amenait à la foire. En bref, c'était vraiment l'inverse du sourire que j'affichais d'habitude.
C'était presque l'opposé de ce que j'avais montré de moi au début de notre rencontre.

Je pris le morceau que me tendait le jeune homme. Tout sourire : je croquais un grand coup dans la délicieuse plaque.
J'avais ralentis le rythme pour que nous marchions plus comme pour une promenade plutôt qu'une course à pieds. On avait le temps avant d'arriver là où j'avais laissé pour la dernière fois Hermès. De quoi aurions-nous pu parler?

_"Oui, j'aime beaucoup."

"Qu'est-ce qu'il est mignon, il ressemble vaguement à mes petits cousins, et aux enfants que j'ai gardé autrefois..." S'était alors dit Valériane : "je me demande s'il est bien nourrie ici, la façon dont il dévore la petite plaque de chocolat est vraiment rapide." Apollon, lui, n'écoutait pas les pensées de Valériane, trop occupé à bouder, et à ruminer entre ses dents. Alors Apollon, lui dit qu'il aura droit à du chocolat après, et qu'il devait pas s'en faire. Apollon, s'était légèrement retourner et avec recommencer à ruminer.

Valériane, laissa tomber et regarda le petit Azusa, qui avait maintenant finis de manger. Alors Valériane, fit des yeux heureux, lui fit un sourire de chat, et lui tendant un autre bout :

_"Mange ça me fait plaisir quelqu'un qui prends autant de plaisir à manger."

Valériane était nostalgique, avant avec ses petits cousins et cousines, s'était un peu une nounou, il les emmenait au parc, leurs faisait l'avion, leur acheter des crêpes, du chocolat, des glaces. Et ils faisaient toujours tous ce petit sourire innocent et doux, qu'Azusa avait laissait paraître. "Pauvre enfant..." S'était alors dit Valériane : "Il se montre froid et grandit alors qu'au fond... Il aimerait peut-être qu'on le regarde et qu'on soit gentil avec lui" Alors Apollon se décida enfin à parler : " Ouais bien sûr, tu peux arrêter de dire des conneries maintenant ? Tu ne connais rien de ce gamin, rien, et du fait que tu le compares aux jeunes enfants que tu devais gardé il devient le petit ange mal-traité. Arrêtes un peu tes conneries et redescend sur terre." Les mots d'Apollon, avaient été plus que brutal ; Valériane n'en dit rien et demanda d'une toute petite voix à Azusa :

_"Comment es-tu arriver ici en fait ?"

Il avait une voix tremblante, car la nostalgie de savoir qu'un de ses cousins étaient mort par la suite et que la dernière chose que Valériane avait fait pour lui, s'était lui acheter une crêpes fourré au chocolat, avec en étiquette : "Rétablie toi vite".
Valériane était plongé dans ses songes, et écouter à moitié la réponse d'Azusa.

Je fût très surpris par l'offre de Valériane qui me tendait un nouveau bout de chocolat. Je n'hésitais pas à le prendre et continuer de le croquer d'une manière absente. Mais je me rendis vite compte en mangeant le doux chocolat que je ne l'avais même pas remercier. Je m'arrêtais une seconde d'en manger. J'avais quelques petites tâches aux coins des lèvres. Je le remerciais en le gratifiant d'un nouveau sourire. Lorsqu'il me posa la question je terminais rapidement le dernier bout de chocolat manquant de m'étouffer. Je tapais légèrement du poing sur ma poitrine puis je toussais doucement.
La question ne m'avait jamais été posée. Les chevaliers d'Hermès ne se donnaient pas souvent les raisons de leur présence dans les rangs de son armée. C'était assez étrange d'ailleurs.
Je regardais le visage de Valériane un bon moment. Il me semblait être quelqu'un de confiance. Non, en fait, j'avais déjà tout perdu alors je ne risquais pas grand chose à lui révéler le pourquoi du comment j'étais arrivé ici.

_"Je n'ai plus grand chose à perdre en te racontant cette histoire."

Je fis un petit sourire gêné.

_"Il y a un temps je m'appelais Thomas James Miller. Ce nom ne veut plus dire grand chose de toute manière. J'avais des parents riches et fortunés qui m'avaient tout légué à leur mort (dans un accident de voiture). Grâce à leur mort, il faut dire les choses telles qu'elles étaient : j'ai pu mener une vie plus qu'agréable jusqu'au jour ou un homme sur internet à réussi à me voler mon identité rien que par la connaissance de mon nom et mon prénom. De la il a refait tous les papiers d'identité à son image et a pu me voler l'intégralité de mes biens. A partir de là, j'ai vécu un peu au hasard à la manière d'un sdf.
Bien sûr mon histoire ne s'arrête pas là. Alors que je me baladais dans la rue j'ai trouvé le porte monnaie d'un homme. Et là, j'ai réalisé que j'avais en main quelque chose qui pourrait me faire retrouver une identité. Peut-être pas la mienne mais celle de l'homme à qui appartenait le porte-monnaie. J'ai volé son nom, son argent, sa maison. Maintenant je m'appelle Azusa. Lorsque je suis entré chez lui j'ai trouvé une lettre. C'était un lieu de rendez-vous. Elle était manuscrite et bizarrement elle me semblait plus adressée à moi qu'au véritable Azusa. Et c'est comme ça que je me suis amené au point de rendez-vous donné par Hermès. Et je suis devenu un chevalier."

C'était assez long comme histoire. Peut-être allait-il s'ennuyer.

_"Je sais : c'est moche hein? Mais je préférais quand même ça que trainer les rues. C'était lui ou moi et égoïstement je me suis choisi, bien sûr."

J'avais un large sourire mais ce n'était plus le même que celui du gamin mangeant du chocolat. C'était celui de quelqu'un qui ne savait pas s'il fallait rire ou pleurer.

_"Je sais : c'est moche hein? Mais je préférais quand même ça que trainer les rues. C'était lui ou moi et égoïstement je me suis choisi, bien sûr."

_"En effet, c'est moche."

Dit alors Valériane, il ne savait pas comment réagir, s'il avait été à sa place qu'aurait-il fait ? Apollon voyant que valériane se triturait les méninges dit : "Ecoutes... Il a eut raison de faire cela, si j'étais lui j'aurais fait pareil. Mais je me demande bien qu'est-il arrivait à l'homme à qui il a volé l'identité." "Je pense qu'on ne le saura jamais.' Dit alors Valériane.

Il regardait la personne qu'il avait crue enfant, se rendant compte que s'était un grand garçon qui était devant lui, mais valériane, ressentait quelque chose, ni du méprie, ni du dégout, quelques choses, il avait l'impression d'être en colère mais ne comprenait pas pourquoi.

_"Tu sais ce qui est arrivé à l'homme que tu as délaissé, et qui maintenant, doit vivre sans logie, sans famille, et sans le soue ?"

Valériane, bouillonait son aura commencé à augmenter, malgré le fait qu'il essayait de ce calmer.

"Excuses moi, j'ai toujours du mal à me contrôler, je suis peut-être trop sensible, pour vivre dans ce monde où la vangeance est persistante, où les pleures sont abondants."

Valériane regardait les graviers, ils avançaient très doucement, et au final, il s'arrêta s'appuya contre un mur, et fixait Azusa. Recherchant les émotions et la peine dans celui ci, car ce qu'avait fait l'homme qui avait volé l'identité d'Azusa, n'était pas moin un salaud que celui qui avait suivie les traces de cet homme en reproduisant le même shémas.

_"Non, je l'ignore."

J'avais dit cette phrase en me rappelant de l'image de l'homme sur la photo de la carte d'identité originelle. Je ne me moquais pas de ce qu'il avait pu devenir. C'était un type qui semblait bien en plus. Il avait l'apparence de quelqu'un d'un peu tête en l'air mais pas méchant. Je dois dire que s'il avait ressemblé à un gros mafieux : je n'aurais pas eu de peine pour lui. Mais actuellement ce n'était pas du tout le cas.

_"Ne va pas croire que je vis sans remords. Tout à l'heure : je me suis justifiais seulement. J'ai beaucoup galéré quand j'étais dans les rues. J'ai vécu tout ce que j'aurais voulu éviter. Je ne sais pas s'il a eu la chance d'avoir près de lui quelqu'un sur qui compté et s'il s'en est sortit d'une façon plus honorable que la mienne. Si j'avais eu un autre choix, je l'aurais suivi. Mais la mon éventail était très restreint. Et je n'en pouvais plus. J'ai pensé plusieurs fois à lui rendre son identité. Mais je me serais trouvé à nouveau dans la même situation : ni Azusa, ni Thomas. Je serais de nouveau devenu : "personne" et n'aurait aucune chance de me trouver une place quelque part."

Je regardais à terre me rappelant tous les épisodes de ma vie dans les rues. Viole, meurtre, drogue, vols, armes : il n'y avait que ça, que j'aurais retrouvé en rendant son identité à ce type.
Un frisson me parcourait le dos. Je serrais mes bras contre moi. Ça me rappelait les nuits glaciales à la belle étoile où je n'avais rien pour me réchauffer.

_"Peut-être qu'un jour j'aurais l'occasion de retrouver mon voleur. Si ce jour arrivait, je ferais mon possible pour récupérer ma vie et rendre celle que j'ai volé à son propriétaire."

Je regardais ailleurs : vers un passé que je préférais oublier.

Il fallait peut-être que l'on parle d'autre chose. Je recommençais à sourire (gêné) en disant :

_"Arrêtons de parler de ça... Il fait beau non?"

Je regardais le ciel s'assombrir.

_"Humm... Oublis..."

"Qu'est-ce qu'il est mignon !" hurla apollon : "je ne dirais pas qu'il est aussi beau que toi, mais dans ses attitudes à changer de sujet, et à essayer de passer ses souvenirs, je trouve ça simplement adorable." Valériane, jaloux, du fais qu'Apollon attache tant d'intérêt à Azusa alors que peu de temps avant, il l'aurait bien tué. Regardait alors les mures, puis se retourna une fois encore vers Azusa, il ne comprenait pas, comment un être si mignon, à pu commettre un acte aussi abominable : "Tu le trouves plus mignon que moi ? Si tu veux tu peux le prendre, et moi je me mettrai en t'en que chevalier d'Hermès." Apollon gênait : "Ne dis pas de bétises voyons... Ce n'est pas ce que je voulais dire."

_"Elios ! Fais revenir le soleil ! Azusa à l'air Bête c'est pas gentil ! "

S'écria Valériane.

Il disait carrément que j'avais l'air bête? Je fronçais les sourcils. Je fis une sorte de moue. J'avais quand même un minimum de fierté et je n'aimais pas vraiment qu'on me charrie comme ça. Nan mais en plus cette histoire de soleil, c'était bizarre. Un instant avant il faisait beau et un instant après il faisait moche. C'était à se demandait si Apollon justement ne jouait pas avec la lumière des rayons du soleil! En même temps, je doutais qu'il dépense son énergie à s'amuser de mes réactions.

J'avais recommencé à avancer et nous nous dirigions vers la salle où j'avais vu Hermès un peu plus tôt...

Nous allions bientôt nous quitter la larme à l'oeil sous le soleil couchant... C'est quoi de cette image à la con. J'étais entrain de penser qu'il faudrait quand même que je reste avec Hermès. On ne savait jamais. Il avait pas du tout l'air de vouloir lui faire du mal, mais on était jamais trop prudent.

_"Bon, bah, nous sommes presque arrivés."

Je le regardais avec peut-être un peu de regret. C'était un type assez sympathique. Ici, il n'y en avait pas beaucoup. Déjà parce qu'il y avait pas grand monde, ensuite parce qu'ils étaient pas forcément sympathique...

_"C'était un plaisir de parler avec toi."

J'ouvrais les deux grandes portes d'une façon assez... classe. Mais la suite le fût moins. Il n'y avait personne dans la pièce. Comme j'étais devant je l'avais vu avant lui.
Je me retournais avec une grosse goutte.

_"Hum... Je... Il... Elle..."

Je regardais à terre en disant :

_"Il n'y est plus."

Je relevais la tête avec une énorme goutte.

Valériane avait laissé, aller ses yeux de droite à gauche, avant de fixer au centre c'est-à-dire la petite tête d'Azusa qui se faisait maintenant justement tout petit. "Butes le." Dis sèchement la voix d'Apollon, "Mais non, mais non mais non, regardes le il est trop mignon!" Valériane, était en fait très heureux de ne pas avoir eut à rencontrer Hermès, car il avait eut peur de mal se tenir et d'être peut-être assez ennuyeux.

-Ne t'inquiètes dont pas !

Dit alors Valériane, il était en train de rire et de décompresser tout le stresse que lui avait apporté cette rencontre. Apollon, quand à lui, ne dis rien, et fit en quelques sortes : la tronche.

-Bon et bien, nous n'avons plus qu'à nous re-balader ensemble! Les yeux dans les yeux, et puis merde!

La fin de sa phrase était partie en petite chanson qu'il avait entendu sur la radio une fois. Il s'était toujours demandé d'où ça venait, et n'en avait en fait cure, maintenant.

Il me dit de ne pas m'inquiéter mais je regarde les portes que je viens de fermer en me disant que c'est un peu con quand même de jouer avec les nerfs d'un dieu. Il va peut-être me réduire en bouillie! Il est peut-être intérieurement fou allié ! Enfin, je regarde le visage de Valériane et me dit que ça m'étonnerait quand même. Il a l'air d'être plutôt quelqu'un de confiance et ses réactions (à lui) jusqu'à présent ne m'ont pas inquiétés.

Mais la seconde phrase qu'il dit me choqua un peu : il dit le "et puis merde" de façon assez gueulante alors je me disais qu'il était peut-être quand même un petit peu beaucoup très énervé.

_"Euh... Si vous voulez je peux essayer de..."

Je regardais ses yeux arc-en-ciel et je n'arrivais plus à terminer ma phrase. Je restais figé. Mon cerveau ne se souvenait plus de la fin que je voulais donner à ma phrase. Puis d'un coup je me repris et la suite vînt toute seule :

_"Euh... Si vous voulez, je peux essayer de le chercher ..."

Mais soudain ma phrase me sembla assez conne. J'étais entrain de lui demander s'il voulait que je le cherche mais ça voulait dire le laisser, lui, Valériane alias la réincarnation d'Apollon seul! Et c'était non seulement impoli mais en plus dangereux pour notre "camp".

_"Ou... Vous pourriez repasser quand les choses se seront calmés..."

_"Euh... Si vous voulez je peux essayer de... Euh... Si vous voulez je peux essayer de le chercher...Ou... Vous pourriez repasser quand les choses se seront calmés..."

Valériane, n'apprécia que peu ses propositions contradictoires et non-réfléchis. Car en fait le petit Azusa se dandinait légèrement de gauche à droite devant lui, en balbutiant ses petites pensées qu'il espérait, se remettrait en place. Mais Valériane qui se tenait devant quelqu'un qu'il jugeait hors de son jugement se contenta de dire :

_"C'est embêtant... Le trajet jusqu'ici est tellement long et ch... Ennuyeux."

Valériane avait été obligé de se rattraper dans sa phrase car Apollon lui avait bien spécifié qu'il n'aimait pas le langage qui sort du soutenu. Donc Valériane, lorsqu'il parlait à un étranger, devait faire son possible pour parler avec le moins de mots qu'Apollon jugeait "commun" ou "vulgaire" : ce qui était assez difficile pour quelqu'un qui venait du monde normal, orné de mot commun.

Bref, Apollon ne dit mot quand à la réaction du petit Azusa, ce qui étonna Valériane, qui lui demanda intérieurement ce qu'il en pensait, car il n'aimait pas ne pas l'entendre il se sentait comme délaissé. Apollon se contenta de dire : "Oh, et après tout, tu sais moi, je ne suis qu'un dieu ! Gère donc tes affaires..." Valériane dû faire silence pendant plusieurs minutes devant le chevalier qui s’impatientait, avant d'entendre enfin les véritables pensées de son ... squatteur : "Je trouve que ce petit à un manque de savoir vivre et pour tout de dire il m'énerve et je le tuerai bien."
S'était sec, s'était radical.

Le petit Valériane regardait Azusa, les yeux remplient de larmes :
"T'es pas gentil il est trop mignon! Et d’ailleurs qu'entends tu par manques de savoir vivre?"
"J'entends qu'il ferait mieux de ne jamais dire ça à un dieu ! Non mais ! Il nous dit carrément de revenir plus tard, après tout le temps précieux qu'on vient de perdre ! Et il ça se voit qu'il ne connait rien du trajet !"
"Que dois-je faire pour le punir?" Il eut un autre silence intérieur, et apollon demanda :
'Tu veux le punir?"
"Tu viens de dire qu'il le fallait, alors je te demande comment le punir..."
"Fait lui juste un peu peur ça suffira..."
Ils avaient dit ces mots en plusieurs temps, et maintenant Valériane s'approchait d'Azusa, les mèches cachant ses yeux. Il le poussa pour qu'il soit rabattu contre un mur. Il le regardait dans les yeux, accentua son cosmos, puis s'arrêta enfin, et sourie joyeusement.

_"Ta phrase était très désagréable, un autre dieux l'aurait pris encore plus mal que moi, alors la prochaine fois, réfléchis avant de parlé, d'accord?"

Il se tourna et se prépara a quitter le château :

_"Au fait ! Tu es vraiment quelqu'un d'adorable, mais aurais-tu t'as place ici?"

Il le regardait avec ses yeux rieurs et quitta le château pour de bon.

Pendant un instant interminable, j'eus peur mais vraiment très peur. Il me fixait avec soudainement un air tellement menaçant ! Je me sentais complètement écrasé par ses yeux. Ils étaient lourds de reproches.
Le cosmos vînt s'y ajouter. Et m'écrasa complètement. La différence était si grande ! Je n'avais pas l'ombre d'une chance si le dieu décidait de me faire la peau.

Et actuellement, il semblait vraiment avoir envie de le faire. Je regardais le sol. Et écoutais sa phrase avec attention. Il disait qu'un autre dieu l'aurait carrément mal pris. Pour sûr, je l'avais fait se déplacer jusque là pour lui dire que : "eh bin non !" monsieur (madame) Hermès avait disparu(e).
Le "réfléchis avant de parler" me fît mal au cœur. J'avais cherché mes mots mais tout ce qui sortait de ma bouche était mauvais. J'avais certes manqué de tact et de politesse mais... j'avais fait de mon mieux à la base.

J'étais toujours très inquiet et apeuré. Et s'il décidait de m'attaquer? S'il voulait me faire la peau, j'étais fichu. Mais non ! En fait, il se contenta de tourner les talons et de partir au loin en me disant que je n'avais pas réellement ma place au sein des chevaliers d'Hermès puisque j'étais "adorable" oui, c'est bien ce qu'il me dit : "adorable".

Alors que le dieu de la lumière fût partit. Je restais quelques minutes à me remettre de mes émotions. J'aurais pu y passer s'il l'avait voulu. J'aurais été fait comme un rat. Mais non, il était partit en me plantant là.
Je me rendais compte que j'aurais dût probablement, au moins, le raccompagner par la porte. Mais c'était un peu tard pour y penser et j'étais tellement choqué que les minutes avaient défiler sans que je ne réfléchisse.

Il n'était vraiment plus là. Il fallait que je rejoigne les autres chevaliers. Il fallait que je me change les idées. Cette rencontre avait été éprouvante.