Elle n'osait pas. [Saphi_Sion]

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Saphi se tenait derrière le trône du grand Pope, elle n'osait pas s'approcher. Elle voyait le bras de Sion posé doucement sur l'accoudoir. Elle était inquiète très inquiète, elle venait de réussir ce qu'elle avait secrètement imaginé. Le résultat était là, tout ces chevaliers étaient là dans l'unique but de défendre la Terre. Mais la réelle inquiètude de Saphi était de ne pas savoir quoi faire maintenant. C'était facile pour tout les autres d'attendre ce qu'elle voulait qu'ils fassent. Mais les rénovations étaient finies, les chevaliers étaient à leur poste. Elle avait même ordonné... (Ce n'était pas vraiment un ordre mais une demande) que les chevaliers prennent des apprentis. Elle avait même fait construire un dortoire spécialement pour ceux-ci. Mais maintenant Saphi ne savait plus quoi faire. Les chevaliers s'entrainaient et entrainaient les disciples, Sion maintenait l'ordre, mais elle rien. C'était la personne la plus inutile de ce nouveau sanctuaire. Elle n'acceptait pas ça. Elle voulait discuter avec Sion et il la conseillerait peut-être. Mais elle ne voulait pas s'approcher; elle se sentait mal de le déranger, alors qu'il semblait si paisible. Elle prit son courage à deux mains et s'avança enfin...Elle se mit en face de lui, lui fit un grand sourire et lança:

_"Sion?"

Elle le dévisageait... Il avait les yeux fermés, ils s'ouvrirent à son nom.

_"Sion ?"
Je la regardais un long moment... Avant de réaliser que je mettais assoupi et que la petite déesse n'avait pas l'air d'apprécier. Je me levais d'un bond et la fît sursauter. Elle me regardait toujours et aucun mot ne sortait. Je cassais l'ambiance d'un coup.
_"Veuillez m'excuser Saphi je me suis assoupi... Que vouliez-vous majesté ?"
_"Déjà ce n'est pas majesté c'est SAPHI ensuite, moi qui me sentais inutile, je vous trouve presque pire que moi !"
Elle éclata d'un rire joyeux et doux.
Et ça recommençais la voilà qui ressemblait à nouveau comme une enfant, c'est sur qu'elle ne ressemblait pas à Saorie et heuresement... Je ne savais plus quoi faire sauf m'incliner. Mais au bout d'un instant je me dis " moi qui me sentais inutile je vous trouve presque pire que moi " elle se sentait inutile quel étonnement elle n'avait vraiment rien à voir avec Saorie. Elle me regardait toujours avec insitance comme si elle attendait quelque chose. Mais quoi ?

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Saphi le regardait toujours en souriant, elle partit brusquement et revînt deux minutes après. Elle s'était déssiné sur le front deux petits points comme les atlantes. Sion la regarda d'abord étonné puis en rigolant; ça ne lui allait pas du tout. Mais il ne comprenait pas pourquoi elle avait fait ça... Elle le regardait en fesant la moue car elle ne s'attendait pas à ce qu'il rit de la voir comme ça. Elle commenca à expliquer la raison pour laquelle elle avait fait ça:
_Mais pourquoi tu te marres comme ça, je me demandais juste si je pouvais pas faire comme mu et réparer des armures... Mon sang serait peut-être utile, non? Est-ce que je suis condamnée à attendre sans vous aider? Je peux pas faire un tout petit quelque chose?
Elle l'implorait de l'aider du regard. Tout ce qui l'interéssait c'était de se sentir un petit peu plus utile... Elle ne voulait pas rester là, à attendre indéfiniment. Sion pouvait-il la comprendre? Elle n'en était pas sûre mais peut-être pourrait-il lui apporter des conseils. Elle attendait ces réponses et le regardait avec son viage inquiet.

Saphi me faisait la moue maintenant, je ne pouvais pas savoir qu'elle voulait faire ce genre de choses... L'ancienne Athéna ne se préoccupait pas de faire ou non quelque chose. Elle était, vraiment son contraire.
Après cette courte réfléxion, je la regardais à nouveau. Elle tapait doucement du pied, toujours en attendant sa fameuse réponse. Enfin je me décidais à lui claquer au visage la véritée :

_"Ecoutez moi bien Saphi! Votre rôle n'est pas de réparer des armures ou de vous occuper des chevaliers, et encore moins de faire quelque chose en fait. La précédente Déesse qui vivait dans ce châteaux n'avait rien en commun avec vous, de plus, vous êtes quelqu'un qui pourrait, faire...Autre chose, que ça..."

_"Quoi par exemple ?"

_"Je ne sais pas moi... Préparer des plans de guerre, en cas d'invasion."
J'avais sans doute fait déborder le vase, elle se leva brusquement et quitta la pièce en me lançant un regard contrarié. Et la porte ce ferma dérrière elle.

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_"Ecoutez moi bien Saphi! Votre rôle n'est pas de réparer des armures ou de vous occuper des chevaliers, et encore moins de faire quelque chose en fait. La précédente Déesse qui vivait dans ce châteaux n'avait rien en commun avec vous, de plus, vous êtes quelqu'un qui pourrait, faire...Autre chose, que ça..."

Ainsi, elle n'avit pas le rôle de réparer des armures... soit... Mais que son rôle n'était que d'attendre et ne rien faire... NON! Et si la précédente déesse n'avait rien en commun avec elle, que faisait-elle? rien? Saphi ne pouvait même pas l'imaginer. A quoi servait-elle au monde si elle ne pouvait rien faire? Jouer le rôle de chef? Shion était là pour ça: la preuve, il lui avait dit cette phrase d'un ton autoritaire, plein de force. Elle avait envis d'obéir et de ne rien faire. Mais il lui avait dit qu'elle pouvait faire autre chose que ça... Elle avait encore l'"espoir" d'être enfin utile!

_"Quoi par exemple ?"
_"Je ne sais pas moi... Préparer des plans de guerre, en cas d'invasion."

Elle eut alors une réponse mais pas celle qu'elle attendait... Il lui avait dit un peu au hasard de préparer des plans de guerre! Saphi devait se rendre à l'évidence, elle n'était qu'un emblème: elle ne servait qu'à symboliser la puissance et l'autorité d'une chef.
Son visage était triste mais avant tout contrarié par le fait qu'elle n'était plus cet emblème mais l'image de l'inutilité.
Après tout Sion était bien le mieux placé pour diriger et élaborer des stratégies ou des pièges. Elle l'avouait elle n'y connaissait rien... C'était désespérant. Le temps passait... Hadès viendrait-il demain, dans trois ans, jamais? Le jamais lui semblait impossible mais elle ne saurait jamais précisément quand.
Tout en réfléchissant, elle s'avança vers la porte et sortit.