Bon, au moins, mon installation ne m'as pas pris l'éternité que je m'étais imaginée, sur que trois valise un sac et ma tête ça pèse pas lourd pour résumer ma vie. Passons. Je vais officiellement commencer mon travail au café, j'espère pouvoir en apprendre davantage sur les raisons qui m'ont poussées à venir en Grèce. Je n'ai pas eu de flash depuis que je suis là, mais bon la ville est encore loin du sanctuaire d'Athéna, peut être qu'en allant y jeter un coup d'œil, j'en apprendrais plus sur ce qu'il convient de faire. Le seigneur Hadès veut la tuer une bonne fois pour toute, je lui serais surement plus utile si je reste à proximité... parmi les humains... je vais vomir.

L'endroit est, il est, enfin vous voyez quoi... nan en fait c'est moche, insipide et complètement indigne de moi. Quelle idée de me reléguer à un rôle mineur alors que je pourrais être tellement plus utile, au milieu de la bataille. Ah, on m'appelle. Un café et deux ice tea plus tard, me revoilà à ruminer sur mon non rôle dans les avancées de mon seigneur, même mon frère est impliqué, mon frère! Le réservé par excellence, et ben lui il participe. Ah je vais avoir une belle réputation moi, le planqué, je le vois venir d'ici. Grrrrrrrrrr. Athéna ne paie rien pour attendre, quand Hadès lui tombera dessus, rira bien qui rira le dernier.

Servir, nettoyer, accueillir et on recommence. L'après midi est passé à une vitesse monstre. Je devrais aller faire un tour de reconnaissance près de chez les chevaliers mais mon petit doigt me dit que c'est pas franchement le bon moment. À quoi je vois ça, oh trois fois rien, juste une escouade de chevalier qui rentre à la maison au pas de course. Les affrontements inutiles, très peu pour moi, je préfère attendre mon heure et récolter les fruits, si possible sans avoir à me fatiguer. On m'a relégué au placard, qu'il ne s'attendent pas à un boulot exemplaire, nom de D... oubliez ça. Allez, on rentre à la « maison ». l'hôtelière m'annonce que le repas sera servis dans une heure, mon ventre grogne rien que d'y penser, et me souhaite une excellente soirée. Si elle savait.

La routine s'installe à une vitesse quand on n'y prend pas garde, c'est infernale, mais plaisant dans un sens. À part l'inconvénient majeur de devoir fréquenter les humains, je dois dire que la simplicité des taches qui me sont confiées me change agréablement des missions impossible du seigneur des enfers. De même, personne avec qui se prendre la tête, se chamailler ou prompt à me refiler ses tâches. À part le patron mais bon, une heure de plonge c'est pas la mort. Ha ha ha... faut que je me soigne, vite. Allez hop, au boulot !

Je n'ai pas appris grand chose sinon que les chevaliers ne se montrent que rarement en ville. Par contre il est extrêmement difficile de s'approcher de leur sacro saint sanctuaire sans se faire repérer, ce qui n'arrange pas mes affaires. En même temps ce n'est pas comme si j'avais été contactée pour un rapport ou autre. Personne ne me demande rien, à se demander si l'un de mes petits camarades de jeu s'est rendu compte que j'étais de retour. À part peut être la folle furieuse de l'avion mais celle là, j'espère sincèrement ne pas la recroiser avant deux ou trois mille ans. Rien que d'y repenser... yeurk.