Il est de retour !

Ça ne faisait que quelques heures que la journée avait débutée mais elle s'annonçait déjà plutôt étrange. Tout d'abord : Tzenor s'était réveillé comme à son habitude... en véritable zombie. Il avait descendu les escaliers, avait fait machinalement chauffer du café (qu'il avait tendance à préparer pour les autres chevaliers) et avait commencé à somnoler devant la cafetière. Au bout d'un moment un de ses compagnons lui avait dit d'aller se reposer un peu puisque Tzenor ne semblait pas tenir droit. Il chancelait de droite à gauche presque au rythme des minutes qui s'écoulaient lentement...

Finalement sans trop écouter le chevalier, le blondinet compris qu'il avait l'autorisation de s'en aller se poser quelque part... Il commença sa route vers sa chambre puisqu'il avait les paupières lourdes et son corps réclamait une ou deux heures de sommeil de plus, mais il s'arrêta net devant un tonneau... Et là se fût le déclic. Tzenor s'y installa comme il l'avait déjà fait par le passé... Et alors qu'il était sur le point de replonger dans un sommeil de plomb : il sursauta ! Il regarda à droite et à gauche. Tout était calme... Mais il avait un mauvais pressentiment... Il connaissait ce tonneau, cette situation... Il avait déjà vécu ça et c'est avec ce sentiment très fort de déjà vu qu'il finit par s'assoupir.

De Grands bruits résonnèrent près de l'auberge, Tzenor se réveilla d'un bon. Les vapeurs lui avaient encore une fois fait tourner un peu la tête. Il la secoua et se sentit tomber sur le tonneau une nouvelle fois... Les bruits ne cessaient pas. Là, il l'aperçue... Ziboulette était de retour ! elle était sur le plancher en face de lui.

Tzenor regarda l'araignée avec surprise. Il regarda ensuite le tonneau, puis l'araignée... puis le tonneau encore une fois. Et là il frappa de son poing gauche dans sa main droite : mais bien sûr ! il se rappelait maintenant quand est-ce qu'il avait déjà vécu ça ! Une image d'un chevalier rouge erré dans sa tête. Et comme pour lui donner raison : les bruits de l'extérieur s'intensifièrent...

Et comment ne pas donner raison a Tzénor? Les bruits de dehors devenait terriblement oppressant. D'un instant à l'autre, la porte aller s'ouvrir. Quand soudain, un onomatopée terrifiant se fit entendre: KABLABABRRRAOUM. ou un truc du genre. Le plafond s'effondra et laissa passer l'homme que nous détestons tous tellement il est chiant.
Sarken venait d'entrer par le toit.

Revenons maintenant de quelque heures en arrière. Nous retrouvons un Sarken a moitié fou et surtout ivre de fierté. Il faut le comprendre. Il a, en une seul journée, terrassé les enfers (oui, tout les spectres et Hadès(nous sommes de son point de vue, bien sur)) puis vaincu le cauchemardesque chevalier d'Aphrodite (sans doute un demi-dieu-ultra puissant(toujours de son point de vue)). Malgré ses grandes victoires, il était un peu crevé et décida de se reposer dans la première auberge qui soit. Guidé par le destin ou par ... disons juste qu'il a fini par choisir cette auberge pars-qu'il avait le sentiment de la connaitre.

C'est donc devant un auditoire conquis par son entrée en scène magistral, que Sarken se redressa et, hochant la tête avec fierté, pris la parole:

"Je vous salue, manant."

Il fit trois pas en direction d'une table.

"HAAAaaaaaa, ca fait du bien d'être chaleureusement accueillit."

Puis, montant sur la table, il prit sa fameuse "pose du héros 22". Debout,regard vers l'infini, il continua:

"JE SUIS LE GRAND SARKEN ET J'VE A BOUFFER!!!"

Puis, il sauta sur sa chaise et plaça ses pieds sur la table. Il n'avait pas encore réalisé ou il était et surtout qui était là.

Haaaa belle petite matinée… Tranquille et calme, comme il l’aimait. Surtout en étant sous la couette, bien au chaud, blotti dans les bras de Morphée. Voila surement la seule situation où les deux entités ne cherchés pas spécialement plus loin que le bout de la couette. Et disons que c’était une nouveauté pour Karp, lui qui était autrefois Matinal, avait finalement était contaminé par la flemme légendaire du dieu qui le squattait.
Mais bon. Cette situation habituel qui aurait put continuer encore un moment -ou plutôt jusqu’aux environ de 13h, ou 14h- Si il n’y avait pas eu ce bouquant du tonnerre de Zeus qui avait tout bonnement fait trembler une bonne partie de la vieille bâtisse….

KABLABABRRRAOUM

….
Réveil en sursaut, le dieu se retrouva plaquer contre le bout de son lit, tenant fermement sa couette contre lui, les yeux ronds. C’était quoi ça ?… Un silence ce fit dans la chambre, avant qu’il ne finisse par entendre une voix assez forte -venant du trou qui avait été fait dans son planché, un peu plus loin- … Sarken ? Sarken… ? Un gros silence ce fit dans l’esprit du dieu, alors que son hôte se réveillait à peine -il a le sommeil lourd Karp… Sarken… Non vraiment, ça ne lui disait, mais alors, rien du tout. Encore un hurluberlu ? Surement. Mais quoi qu’il en soit il venait de faire deux fautes. Ou plutôt trois. La plus grande étant qu’il avait osé réveiller le maître des lieux, suivit de près par la maltraitance de l’auberge, pour finir par cette sublime façon de demander un manger.

- Grrrrrroumph…

Pas besoin d’en dire plus pour décrire l’humeur actuel du grand patron de la zone, alors qu’il finissait par se lever, enfilant rapidement un peignoir blanc -Parce que bon, descendre à poil est pas spécialement la meilleur chose à faire- et ses chausson -de la même couleur. Sans plus attendre, il finit par sortir de ses quartiers, et traversa tout le couloir en ignorant royalement les clients qui avaient été réveillé par la même personne. Il dévala les escaliers à vitesse grand V, et finit par déboucher dans la salle principal, dégageant sa longue chevelure pas coiffée derrière lui.

Bon alors, c’était qui l’autre zigoto qui venait faire chier sa clientèle, et ses chevaliers ? Silence… L’Œil du borgne balaya la pièce pour d’abord se poser sur Tzenor, puis pour finir par se poser sur ce type la, un peu plus loin, qui c’était installé sur une chaise, les pieds sur la table. ET LE MATERIEL HEIN ?! IL PENSAIT QUE C’ÉTAIT GRATOS ?! Et puis en plus, si il croyait que l’on disait que le client était roi par ici, il se fourrait le doigt dans l’œil. Enfin, vous êtes roi, oui, tant que venait pas agacer le monde.
Sans vraiment faire attention, le dieu de la vigne relâcha du cosmo -pas assez pour rendre malade les simples gens quand même- de part sa colère actuelle, avant de venir marcher jusqu’à la table du concerné -Tel père, tel fils, comme on dit- en trainant derrière lui sa mauvaise humeur clairement visible… On aurait presque put voir ce petit nuage d’orage gronder au dessus de sa tête, ou la brume ténébreuse qui l’enveloppait d’ailleurs…

- Je peux savoir de quel droit tu te permet d’abimer MON auberge ?! Et surtout d’emmerder MES clients ?! Dégages tes pieds de ma table, et si tu veux à bouffer, tu vas devoir te remuer les miches ! Mes employés sont pas tes larbins, et mon toit se réparera pas tout seul… !

Et non, premièrement, il ne savait pas à qui il avait à faire -d’ailleurs, il n’avait même pas calculé qu’il s’agissait d’un chevalier, et autant dire que c’était le cadet de ses soucis- il ne savait pas non plus qu’il était le pire cauchemar du petit blond… Et il avait encore moins calculé, que sur sa route pour aller jusqu’à la table, il avait embarqué sans faire exprès, l’araignée portant le nom de Ziboulette… Et que celle-ci était en train de grimper tranquillement le chausson du grand patron, pour finalement poser ses petites pattes sur la jambe de celui-ci…
Un frisson parcourut le corps du borgne, et lorsqu’il baissa le regard sur le petit animal, il y eu comme un gros blanc dans son esprit, alors que son cœur manqua un battement…

- … !! TZENOOOOOOORRRRRRRRRRRR

Et voila comment un dieu pouvait soudainement être carrément moins crédible en seulement quelques secondes… Pourvut que le petit blond se dépêche de retirer la bête, sinon elle ne risquait pas de vivre bien longtemps…

Les yeux de Tzenor devinrent aussi gros que des balles de tennis... Le sang de Tzenor ne fit qu'un tour. Le chevalier de l'absinthe n'en revenait pas. C'était LUI ! IL était vraiment là ! Alors qu'il avait dit qu'IL reviendrait ! Devenant tout pâle Tzenor balbutia :

_"Nannnn nannnn ... NNNNNNNNaaaaaaannnnnnnnn... spas vrai : il est pas de retour déjà !"

Puis à la manière de quelqu'un ayant bu un fantôme il se plaqua dos à ce qu'il avait derrière lui : c'est à dire le tonneau. Alors que Tzenor était entrain d'enjamber le Tonneau pour aller se cacher derrière, il entendit l' "appel du maître des lieux"

Le blondinet tourna la tête vivement vers le côté et en quelques dixièmes de secondes il comprit la scène : c'était comme si tous les gens n'existaient pas. Comme si toute la salle était devenue noire sauf trois éléments : le grognon, la botte de Dionysos et l'araignée (oh quoique Dionysos aussi). Des scènes des plus horribles se bousculèrent dans la tête du chevalier. Chaque scène aboutissait à l'écrasement de sa tendre et chère Ziboulette. S'il ne se dépêchait pas, le dieu ne tarderait pas à l'écraser. Tzenor "dés-enjamba" le tonneau le plus vite possible et couru vers la botte. Oubliant qu'il pouvait lui-même écraser sa protégée en faisant cela : il sauta sur le pied du dieu et malheureusement l'entraina dans une chute spectaculaire. Tous deux roulèrent sur le sol et s'écrasèrent contre le pied de la table où quelques secondes plus tôt "le" Sarken avait tapé la pose.
Tzenor encore groggy se redressa tant bien que mal en écrasant de son pieds la main de Dionysos. Sans se soucier de ce qu'il piétinait : le blondinet se mit sur ses deux jambes et regarda le sol à la recherche de sa Ziboulette, qu'il n'avait pas réussit à attraper...

Une araignée… Une araignée ! Bon sang, mais pourquoi la ?! LA MAINTENANT ?! Dans cette situation ! Et pourquoi pas hier soir, ou cet après-midi hein ?… Résultat, le dieu du se résigner à faire appel à l’un des chevaliers… Entre autre, celui qu’il savait aimer ces bestioles répugnante, bien que la qualité du service ne soit pas quelque chose véritablement sûr… Et sans accroc… Ho il aurait très bien put se débrouiller tout seul -Karp n’avait pas peur des araignées- mais il avait prit la première chose qui lui passait dans l’esprit -Araignée était toujours suivit de Tzenor dans sa tête- et donc, n’avait pas spécialement réfléchit au conséquence… Chose qu’il regretta amèrement quelques secondes plus tard…

En effet, le petit blond c’était dépêché de remettre tout cela en ordre… Et tandis que le roux captait sa connerie, l’autre c’était déjà rué sur son pied et dans le feu de l’action, il fut irrémédiablement entraîné sur le planché des vaches…
*Hé merde…*
*Bordel Dionysos ! Le peignoir !*
Ha… HA OUI ! Y’avait des gens innocents dans la pièce, quand même ._. … Résultat de la chose ? Et bien, le dieu eu une réaction très rapide, qui consiste à attraper le tissus pour l’empêcher de voler un peu trop, ou tout simplement se détacher. Du coup, et bien, il parvint à cacher une vue peu réjouissante pour une partie de la salle, mais se dégomma parfaitement bien l’épaule droite, et le haut du dos, à défaut d’avoir amorti le choc. C’était soit l’un, soit l’autre après tout… Et quitte à choisir, autant se remplir les poches, même si c’était pas son but premier…
Une seule chose à dire donc. Un simple « Aïe » Que le dieu s’empressa de lâcher par pur instinct… En soit. Haaa si seulement ça c’était arrêté la… Légèrement sonné par le coup, Didi resta allongé sur le sol, essayant de se remettre les idées en place… avant de se crisper lorsqu’une douleur folle au niveau de la main apparu… Hé mais… C’est qu’il lui marchait sur la main en plus de ça ! … Sur le coup, une larme de douleur perla sur le coin de son unique œil valide -L’autre n’ayant plus de possibilité de pleurer en fait- et puisqu’une action donne toujours sur une réaction… Et bien, le dieu de la vigne ne chercha pas plus loin et choppa le pied du blondinet de son autre main, pour le tirer vers lui, et ainsi faire tomber son propriétaire tout en libérant sa pauvre main…

- Bordel…

Il aurait du rester coucher… Pourquoi il c’était levé déjà ?… Ha oui… Le regard sombre, il finit par se relever, fulminant quelques mots incompréhensible, alors que dans son esprit, quelques idées de torture pour les deux chevaliers commençaient à s’agglutiner…

- Dites le tout de suite que vous avez envie de me faire chier aujourd’hui !

*Zeeeeenn… Tu devrais faire du Yoga.*
*Chut ><‘*
Et voila qu’en plus, le propriétaire du corps s’y mettait ? Il aurait bien aimé l’y voir aussi tiens… Surtout que lui, avait la chance de pouvoir somnoler encore un temps…

Sarken était resté tout se temps dans un silence quasi royal...Impossible, non, je vois pas comment en fait...Non mais je le connais depuis..ouf, la première version du forum...Et sérieux! c'est la première fois qu'il se la bouclait...Sauf si bien sur.

Il regarda les deux zouaves s'emmêler les pinceaux pour s'étaler tout du long...
Il observa la chute sans réprimer un petit sourire narquois. Il prit enfin la parole d'une voix un peu trop suave.

"Bien bien bien bien bien... Bien... maintenant que vous nous avez montré un spectacle de bouffonnerie, que je n'avait pas commandé mais passons. Non j'apprécie le geste mais... J'ai deux trois truc a dire."

Il se redressa et sauta de nouveau sur la table, position bad-guys numéro 9.

"Je vais préciser. D'où quesque tu me parle comme ca toi le borgne?! Tu c'est pas qui je suis? J' L' AIS PAS GUEULE ASSE FORT??!!"

Pose héroïque numéro 1, modèle Superman. Sarken inspira a fond!

"JE SUIS LE GRAND GRAND GRAND SARKEEEEEEEEEEEEEN!!!!"

Sa voix fut assommante et pleine de puissance, il fit bruler son cosmos "pour la classe" faisant luire une lueur pourpre virevoltante et agressive.

"J'AI BUTE HADES ET JE MÉRITE DE LA BOUFFE!!!ALLER ME CHERCHER UN CROQUE-MONSIEUR ET UN PUTAIN DE CHOCOLAT CHAUUUUUUUUUUUUUUD!!!! si il vous plait."

il repris ensuite sa position... c'est tout...bon ben...voila...