Endormi sur un tonneau...

L'un de ses compagnons d'armes (déguisé en cuistot), avait demandé à Tzenor d'aller servir les clients de la table numéro 5.
Le problème, c'est que pour se faire, le chevalier avait du réveiller l'imbécile qui dormait sur un tonneau de vin (non, il n'en avait pas consommé...).
Mais, au réveil Tzenor était presque pire que dans son état normal. Il chancela un peu à gauche et à droite.
Le chevalier le secoua un peu.
Tzenor se secoua la tête aussi, et se dirigea vers un tableau.
Celui-ci servait à ne pas écrire sur les tables les numéros. Mais pour s'y repérer, enfin pour que Tzenor s'y repère, on avait photographié la salle et écrit sur chaque table de la photo un numéro.
Là, Tzenor, dans le gaz dit:

_"Ouah, la 4, c'est celle là-bas à droiteeuuuh..."

Mais l'autre chevalier le retint par l'épaule car non seulement il se dirigeait vers la mauvaise table, mais aussi: sans plateau.
Le chevalier lui mit dans les mains et lui fît tourner la tête vers la table numéro 5 en disant:

_"C'est celle-là pas la 4".

Alors Tzenor se dirigea avec le plateau dans les mains, tout tremblant, vers la table numéro 5. Mais à cette table, il y avait des gens étranges...
Il approcha et au dernier moment, s'arrêta net.

_"Beuh... C'est vous les clients de la table 5?"

Les yeux de Tzenor sortaient de leur orbite... En fait, il avait quand même sentit les vapeurs du tonneau de vin sur lequel il avait dormi... Il était dans un salle état.

_"Vzètes sûr hein?"

Tzenor s'adressait au gars le plus à gauche...

Lucy avait était trainé hors de sa cellule de force. Un grand type en armure rouge avait explosé les murs, comme dans les films et l'avait agrippé au passage. Il tirait des laser rouge sur les voitures des poursuivant, sautait à une vitesse incroyable et rayonnait d'une lumière rougeâtre. L'homme se nommait Sarken et se disait chevalier d' Ares et maitre du monde. Au vue de la terrifiante puissance du super-vilain (qu'aurait-il put être d'autre?), Elle n'avait pas résisté une seconde.

La police avait rapidement abandonnée la poursuite (Il faut dire que...). L'homme n'avait rien dit. (enfin...si, il n'arrêtait pas de s'auto-congratuler mais il ne disait rien d'utile pour éclaircir)

Le super-vilain guida la fille dans le monde, "empruntant" voitures, trains, montures et même avions. Chaque piratage de véhicule était accompagné d'un rire dément et d'une salve d'éloge à son propre égard.

La folle vadrouille s'arrêta faute de ressources physiques de Lucy.

L'homme décida de s'arrêter à une auberge au milieu de la longue route vers la forteresse de Sparte.

"TAVERNIER!!! Limonades!!! et deux poulet rôtis avec des frites! La fille prendra un sandwich."

Franchement, Sarken avait connue meilleurs taudis. Beaucoup de serveurs, beaucoup de clients, de la crasse, des tonneaux, des ivrognes blonds mineurs... Enfin, rien de bien quoi.

"Ca viens?"

Ares...enfin, se qui semblait être Ares... se tenait comme une jeune fille timide pendant son premier rendez-vous. L'ambiance à table était glacial mis à part le brouhaha de la salle. Sarken décida de parler.

"Tu sais, c'est bien la vie de dieu! tu fait la grace-mat, tu demande se que tu veux...Enfin moi je suis un dieu vivant donc pas besoin de trop discuter de ça, je suis si fort que le monde entier sera bientôt à mes pieds. Je plaid les pauves crétins qui oseront se mettre sur le passage du grand Sarken. Non, sérieux je suis une bête, personne ne peut espérer me vaincre. Je suppose que t'a vus non?... Hum...En gros faut que je...Ha! voila la bouffetance.

_"Beuh... C'est vous les clients de la table 5?"

Il ne semblais pas trop ... Enfin...

_"Vzètes sûr hein?"

Le type était le blondinet sur le tonneau quelques secondes plus tôt. Il ressemblait à un gamin complètement hagard.

"Euh...Ouais, c'est nous...euh par contre vous pouvez vous barrer après avoir posé la bouffe? J'ai pas envie que tu dégueule sur mes poulets!"

Sarken remarqua une araignée sur l'épaule du garçonnet. La bête descendit le long de l'habit (bizarrement beau) du serveur.

_"Euh...Ouais, c'est nous...euh par contre vous pouvez vous barrer après avoir posé la bouffe? J'ai pas envie que tu dégueules sur mes poulets!"

Tzenor lâcha alors une main du plateau... Tout chancelant, il la porta à son poitrail en s'écriant:

_"Moi? Zzzzjjjamais!"

Puis il manqua de tomber et se rattrapa avec la main libre. Puis, il annonça.

_"Bon, bah, zi vous zêtes les clients dla table 35, aucun problème alors."

Puis il posa lentement le plateau sur la table. Bien qu'un peu trop à gauche... Mais il ne remarquait pas que le plateau était en fait un peu beaucoup trop à gauche et était posé à moitié sur la table et à moitié sur le vide. Mais heureusement pour Sarken et Lucy: les poulets étaient tous deux, du côté de la table et maintenaient le plateau en équilibre.
Le "serveur" (chevalier de l'absynthe), s'exclama:

_"Et! Bonne Zappétit bien sûr."

Puis là, s'aperçut de la présence de l'araignée qui avait réussi à tenir sa place sur son épaule avec difficulté. Elle chancela vers la droite et la gauche (un peu comme Tzenor), et finit par tomber à terre. De l'épaule de Tzenor au sol, se devait être une chute mortelle...

_"Ziboulette!"

Lança Tzenor avec le coeur serré. Il s'agenouilla à terre devant l'araignée qui ne bougait plus. Tzenor avait des larmes dans les yeux et se les frotta avec la manche de son bel habit.

Le mignon petit serveur était en fait largement plus entamé que la cruche de vin d'un ivrogne. Ses gestes, ses manière, tout puait la boisson à trois kilomètre.
En observant le plateau sur la table, Lucy frémis à l'idée que la nourriture se renverse. Il faut dire que l'homme ave qui elle était, faisait frémir de peur quand il était en colère. Très inquiète de la suite des évenement, Lucy rajusta le plateau au moment ou le blond se courbat pour analyser une petite araignée.

Sarken dit: "Hé, tu m'écoute? Bon je disais que..."

Et il était repartie dans ses délires d'auto-satisfaction.

En soit, s'était tant mieux si il ne faisait pas attention à son plateau.
Lucy se servit.

Finalement, Le gringalet parté et l'attention de Sarken se refixa sur sa/son maître. Elle semblait très intéressé par le gars blond!
Elle faisait attention au moindre de ses mouvements. Si ça continuait, Le quartier général d'Ares se retrouverais dans cette taverne!!! L'amour ne vaincra pas! cette résolution en tête, Sarken chercha une solution pour que Lucy détourne ses yeux de cette...se...enfin ça quoi.

"Hé, tu m'écoute? Bon je disais que... Euh, la fois ou j'ai marravé la tronche de trente apprentie en même temps...."

Il continuait à déblatérer ses exploits d'apprentie tout en réfléchissant...Il devait détruire cette homme aux yeux de Lucy.

Ha!, il eut une idée: Il devait médire sur lui! Son plan étant parfait, sa diction parfaite, il chercha dans son répertoire une insulte terrible et en même temps respectueuse de son dieu.

"Quand on y pense, se petit serveur serait parfais pour servir Dyonisos. C'est un bon à rien, saoul et crétin, parfais pour occuper une haute fonction, non? Ha ha ha..."

Se qu'il ne vit pas, c'était que quelque employé avait tendu l'oreille et que Tzenor était encore là, au niveau du planché...

Par contre, ça n'allait pas, Lucy n'avait pas rit, et donc, devait ne rien écouter à ses paroles!!!

Ziboulette était morte. Tzenor était tout blanc. Elle se nichait souvent sur son épaule avant... Mais là, il devait l'enterrer. Pourtant, il connaissait ses devoirs! Les chevaliers lui avaient dit cent fois de ne pas faire fuir les clients en les vexant. Et on lui avait aussi dit cent fois d'écouter les gens quand ils lui parlaient parce que sinon ça les vexaient.
Alors, Tzenor écouta Sarken. Ou plutôt... Il l'entendit...

"Quand on y pense, Ce petit serveur serait parfais pour servir Dyonisos. C'est un bon à rien, saoul et crétin, parfais pour occuper une haute fonction, non? Ha ha ha..."

Mais là, Tzenor dit une connerie qui lui vaudrait une bonne paire de baffes de la part des chevaliers de Dionysos qui commençaient sérieusement à s'inquiéter de ce grand type qui parlait avec Tzenor...

_"Ohhh!!!"

Tzenor ouvrit de grands yeux. Et non, il n'avait pas compris tout le côté méchant et salaud de la phrase de Sarken. Il avait juste compris: "Dionysos"... Alors il leva un doigt comme lorsqu'on a une idée et dit:

_"Ohhhh Je vois!!!! Mais alors!? Vous le connaissez? Fallait le dire tout de suite!"

Tzenor attrapa le bras de Sarken pour le tirer dans la direction des cuisines. Alors, là, la connerie était passée... Le chevalier qui l'avait envoyé à la table se mordait les doigts... Il arriva à son niveau et prit le bras de Sarken en rejetant la main de Tzenor.
Il sourit et s'excusa en disant:

_"Euh... Veuillez le pardonner... Il n'a pas toute sa tête. C'est une longue histoire! Sa mère est morte vous savez et!!!"

Chaque fois que Sarken essayait de regarder Tzenor, le chevalier lui faisait retourner son attention sur lui. Et un autre vint chercher le Tzenor et celui-ci regarda à terre en se disant qu'il avait fait une bêtise.

"Euh...Ouais....Hé...."

Chaque fois que Sarken voulais répliquer et approfondir le "Dyonisos c'est un copain" Le barman le redirigé vers lui.
Sarken finit par attraper au vol les mains de l'aubergiste.

"Sérieusement, là, t'es à deux doigt de trépasser dans d'atttllrrrossssse souffrance... Sérieux, la ferme."

Le barman finit par lâcher Sarken qui se tourna doucement vers Tzenor. Il ne remarqua pas que les trois quarts de l'assistance publique le regardait lui. Sarken semblait être une ombre massive devant le petit Tzenor. Il prit la parole, gentillement mais avec un semblant de menace dans la voix.

"Alors? Ou il est Dyonisos? C'est un amis à toi?"

L'atmosphère était devenue lourde. Personne ne voulais bouger. La présence de Sarken emplissait la salle. Lucy avait disparut sous la table, consciente du résultat de la colère probable du Chevalier d'Ares. Une tension était tellement palpable que la prochaine phrase de Tzenor pourrais faire craquer pas mal de chose.

_"Alors? Ou il est Dyonisos? C'est un amis à toi?"

Derrière Sarken l'aubergiste faisait son possible pour lui faire comprendre qu'il ne fallait pas qu'il réponde où était Dyonisos. Mais... Tzenor ne comprenait pas.
Pourtant, le type pointait du doigt Sarken et ramenait son doigt à sa bouche pour lui faire comprendre de ne rien lui dire mais le chevalier de l'Absynthe malgré les gestes ne comprenait toujours pas.

Alors il réfléchit à la question posée avec un air absent. Puis quand il trouva la réponse son visage s'éclaira.
Dyonisos était dans la cave (qui étaiten fait la salle de réunion)...

Dans un mouvement théâtral, Tzenor pointa le sol en s'écriant:

_"Il est ici!"

L'aubergiste se rendit compte à quel point il était chanceux. Le petit imbécile pointait du doigt le cadavre de son araignée récemment disparu.
La confusion devait se faire.
Il montrait la cave du doigt mais tout le monde comprenait qu'il montrait son araignée, Ziboulette...

_Vous voyez? C'est ce dont je vous prévenais."

Dit l'aubergiste en secouant la tête.
Il était soulagé. Tout prêtait à croire que le chevalier était tombé sur la tête et l'avait perdue... Ou il n'en avait jamais eut...

Quand Tzenor pointa l'araignée, Sarken eut un rictus amusé...enfin presque. Lentement il serra très fort le poing.
Le tenancier pris la parole:
_Vous voyez? C'est ce dont je vous prévenais."

Sarken, à la surprise général, décocha son poing. Se dernier rejoignit les dents de l'aubergiste qui fit littéralement un bond pour aller s'écraser dans ses bouteilles. L'assistance était sidérée.

"J'AVAIS DIT QUOI? CONNARD!!! TA GUEULE!!!"

L'attention de Sarken se replaçat sur le petit, petit, petit, rikiki Tzenor qui disparaissait littéralement sous la masse de muscle et d'os devant lui. Il continuait quand même à fixer du doigt l'araignée, des yeux Sarken avec un sourire naïf.

Les deux mains de Sarken se rejoignirent avec fracas. Rappelons aussi que la tête de Tzenor était au point de jonction des deux mains.

"...Savais pas avec laquelle te cogner...désolé...la prochaine fois je taperais avec ma tête..."

C'a va pas la tête!!!

Une Lucy très différente venait de sortir de dessous la table. Ses cheuveux écarlates se soulevaient doucement. Facile de deviner qu' Ares prennait posséssion de son hote.
Il traversa la pièce sous les yeux à peine médusé des clients.
Il se pointa devant Sarken.

"Et tu compte continuer à tout dévaster encore longtemps?"

La Sarken répondit dans sa barbe un léger "ouaip..."
Le poing de Lucy fusa dans la tronche du chevalier qui tomba dos contre sol.

"Petit con, va! C'est moi qui commande je te rappelle et j'en est marre que tu détruise tout sur ton chemin! Soit plus discret!!!"

Sans doute que le contrôle d'Ares sur Lucy n'était pas parfais car Sarken eut la net impression que Lucy et Ares l'engueulaient en même temps et pas forcément pour les mêmes raisons.

Puis la chevelure rousse redevint brune. Lucy se pencha pour aider le petit gars blond à se relever avec douceur.

Tzenor avait compris une chose: "Le monsieur qui lui demandait où était Dyonisos était en colère." Car il tapa sur l'aubergiste-chevalier.
Quand il se tourna vers lui, Tzenor avala sa salive et se fit tout petit.
Il se dit qu'il fallait qu'il sourisse comme si de rien n'était. Les gens étaient moins souvent enervés quand il souriait.
Alors Sarken s'approcha de Tzenor et lui attrapa la tête de ses deux mains.
Le pauvre petit blondinet avait mal aux joues.

_"...Savais pas avec laquelle te cogner...désolé...la prochaine fois je taperais avec ma tête..."

_"Gneuhh..."

Fût la seule chose que Tzenor pût "articuler".
Et là, Tzenor se rendit compte de la présence de la personne qui accompagnait Sarken. Cette fois, la fille calme qu'il avait entrevu était devenu une furie. Tzenor avait même peur qu'elle le frappe.
Elle était toute rouge! Enfin pas rouge comme quand on est malade ou gêné mais toute rouge de colère!
Tzenor avait très peur quand elle approcha de lui mais d'un coup elle redevînt normale et l'aida à se relever.
Sa main était toute douce et Tzenor fût vraiment surpris. Enfin... Pas parce que la main était douce... Mais plutôt parce qu'elle ne le frappait pas.
Il s'attendait à être tapé comme à l'habitude lorsqu'il faisait une bétise. Même s'il ne savait pratiquement jamais lorsqu'il en faisait une.

_"Vous me tapez pas?"

Tzenor avait de grands yeux ronds.

"Mais non voyons, je vais te protéger du méchant monsieur grognon."

Elle releva le petit Tzenor, gentiment.
Le jeune homme sur pied, Elle commençât à réaliser qui avait était expédié au sol une seconde plus tôt et surtout qui l'avait frappé. Elle tourna la tête pour voir un nuage de fumée noir et rouge s'élever dans les airs. Sarken se relevait. Et, sans doute, il n'était pas content.

Ares repris les commandes quelques secondes pour envoyer un de ses regards de menace de mort. Le genre qui vous frappe et qui vous cloue sur place. Puis, il se tourna vers Tzenor et, avant que se dernier eut une seul seconde de temps de réaction, lui explosa la tronche à coup de pied vertical.

"Pourquoi j' t' aide moi?!!! Va mourir!!!", il s'adressa a Sarken:

" Et toi, a la bouffe!!! Après on se tire, elle me plait pas cette baraque."

_"Mais non voyons, je vais te protéger du méchant monsieur grognon."

Mais alors... Le monsieur s'appelait Grognon? Nonn... ça devait être un nom de code. Tzenor réfléchit à toute vitesse en essayant de trouver si il fallait décoder le nom à l'aide de congruence... Mais c'était improbable! Il lui fallait aussi un modulo bien sûr!!! Mais oui!!! Ce nom comptait 7 lettres! Ce qui voulait dire que le modulo était 7 et qu'il devait chercher convertir chaque lettre par son rang dans l'alphabet ce qui donné: 7 pour le G, 18 pour le R...
Mais quelque chose vint l'interrompre dans son terrible calcul... Un "nuage de fumée" s'élevait de la tête du Grognon...

Là, la fille changea du tout au tout. Elle avait un air bizarre. Puis alors qu'elle avait dit qu'elle le protégeait du méchant "Grognon", elle le frappa d'un coup de pieds!

Tzenor s'aplatit au sol après avoir été soulevé de terre.

_"Pourquoi j' t' aide moi?!!! Va mourir!!!"

_"Gneuuuouilllle" gémit Tzenor à terre...

_"Et toi, a la bouffe!!! Après on se tire, elle me plait pas cette baraque."

Tzenor alla se cacher en dessous de leur table numéro 5 en se tenant la tête dans les mains, le cul en l'air...
Il disait qu'ils allaient partir vite? Tant mieux! le petit bonhomme n'aimait pas être frappé et par association: il n'aimait pas non plus ceux qui le frappaient.
Mais il n'arrêta pas de se demander s'il avait fait quelque chose de mal quand même...

La décision de partir fut rapide et surtout immédiate. Sarken était incontrôlable et Ares aussi. Mais pour l'instant, il devait faire en sorte que son corps d'emprunt arrive à Sparte. Le reste, il s'en cognait. Il agrippa son meilleur chevalier par le col et le reconduisit à sa table. là, il lui claqua la tête trois fois sur le boit et avala une aile de son poulet (oui, Ares aime bien les ailes de poulet).

" Mange vite, on se casse".

La jeune fille aux cheveux flamboyant hurlait d'une voix masculine, faisant trembler les fondation de la baraque. Le cosmos d' Ares débordait de se jeune corps non-entrainé.
Bien sur, une bonne partie des clients avait quitté l'auberge depuis un moment. Mais une autre moiter, très soucieux de la suite des évenement, restait sur place.

Ares mangeait comme un ogre, tapant dans la boustifaille de Sarken, se dernier complètement désemparé.

"Bon, sérieux tu me la ramène vite et bien... Arsh (mastication) ... et surtout, surtout, évite les emmerdes!!!"

L'estomac de la pauvre fille criait au secourt devant le surplus de nourriture. Ares s'arrêta d' avalé. Son appétit de dieu était à un tout autre niveau que celui de Lucy, même chez les dieux, il était second dans les concours de boisson (heum) et de bouffe: personne ne peut vaincre Dionysos. Frustré par son manque d'appétit. Ares se reporta sur Sarken et le sentiment de gène général de la pièce. Il en oubliait le gamin blond.

"Bon, euh, je vais au chiotte..."

Il/Elle se leva, et entra dans les toilettes des hommes.

Toujours sous la table, le petit Tzenor avait finit par s'accroupir et serrer ses genoux dans ses bras. Il vît les jambes de la jeune fille bizarre et celles du grand chevalier s'approcher de la table. Il avait vu qu'elle avait attrapé le col du méchant "Grognon". Quand les jambes arrivèrent au niveau de la table, le petit blondinet vit la table trembler par trois fois. Un bruit sourd résonnait (c'était la jeune fille qui cognait le "Grognon" contre la table).

_"Mange vite, on se casse."

"Elle a pas vraiment la même voix", pensait le petit chevalier de Dionysos, "Et en plus elle crie!"
Il se mis les mains sur les oreilles.

"Bon, sérieux tu me la ramène vite et bien... Arsh (mastication) ... et surtout, surtout, évite les emmerdes!!! Bon, euh, je vais aux chiottes..."

Là, Tzenor vit les jambes de la fille s'éloigner de la table et partir en direction des toilettes. C'était ça les chiottes? Tzenor venait de le réaliser.
Il vît la fille hésiter devant les écriteaux: "fille" et "garçon".
Tzenor sortit enfin la tête de la table: la fille avait disparu derrière l'une des portes, il n'avait plus de raison de se cacher.
Mais quand il retourna la tête vers la table 5 il vît le grognon toujours planté là...
Et il eût très peur. Il fît un mouvement de recule.

_"Gnahhh! Il est encore là lui!"

Puis Tzenor se recroquevilla sur lui même en s'accroupissant. Il dit pour lui:

_"J'espère que grognon n'a plus faim! J'ai envie de dormir."

Deux phrases complètement différentes et sans liaisons entres elles. Le problème c'est qu'il avait dit ces phrases un peu haut...
Presque tous les gens dans un rayon de six mètres avaient pu l'entendre...

0,05 secondes: les ondes sonores envoyaient par Tzenor finissent par atteindre les conduites auditifs de Sarken.

0,06 secondes: le cerveau reçoit les informations

1,65 secondes: le cerveau de Sarken à compris le sens général des mots. Se qui est suffisant pour lancer la suite.

1,67 secondes: les signaux ont atteins les muscles.

1,70 secondes: Sarken est en train de voler dans les airs en direction de Tzenor.

1,78 secondes: Et là, c'est le drame.

"Ha je suis un grognon, hein?! Ha t'as envie de dormir? Je t'offre le sommeille éternel petite larve!!!"

Sarken tenait Tzenor à un mètre du sol. Il le secouait comme une poupée de chiffon.

"Ha j'ai pas le droit de le frapper, hein? Ha j'ai pas le droit de la cogner, hein?"

Bien sur il mélangeait un peu. Mais après avoir était remis en place pas Ares, Sarken avait de la frustration a libérer. Même si ca signifiait désobéir aux ordres d'un dieu qui ait sur sa liste de victime.

Il secouait Tzenor de plus belle comme une chemise sale tachée par de la sauce d'un bon poulet rôtis légèrement saupoudré d'épices et d'herbes, le tout accompagné de frites bien grâce malencontreusement bouffé par une gonzesse possédé par un connard qui lui a interdit d' essorer cette petite larve comme...comme une chemise taché par de la sauce d'un bon poulet....

Oui...aveuglé par la fureur, l'esprit du chevalier était en boucle. Chaque boucle augmentant son animosité pour le petit Tzenor...

Nora jouait aux cartes avec les autres à l'arrière de l'auberge lorsqu'un cuisinier/chevalier est venu la tirer de son jour de "repos" (le seul jour où elle n'était pas obligée de servir les clients dans la salle principale) pour aider le petit Tzenor dans son service... D'après ce qu'elle avait compris, on avait des invités assez spéciaux à l'une des tables et Tzenor n'arrivait plus à s'en sortir tout seul. Il est assez maladroit et la chevalière ne s'est pas tout de suite rendue compte que la situation était plus compliquée que d'habitude. Elle s'attendait à ce qu'il renverse des verres, bouscule des clients... Et lorsqu'elle entra dans la salle principale, il était en train de se faire massacrer par le client de la table n°5. Elle chercha ce qu'elle pouvait faire pour l'aider (pas la force vu qu'elle était sensée être comme les autres une simple serveuse et pas une chevalière) mais ne trouva rien. La chevalière se dirigea finalement vers la table n°5, et improvisa comme elle le pouvait :

" Tournée générale ! "

Ces seuls mots avaient déjà réussit à détourner l'attention des autres clients, mais pas celui qui était trop occupé à tabasser Tzenor pour écouter ce que Nora avait dit... Elle se rapprocha alors encore un peu plus d'eux (pas trop non plus pour pas risquer de se prendre un coup) et s'adressa directement à lui.

" Bonsoir ! Je vous sers quelque chose ? "

Bon... Pas très convainquant c'est sur... Mais il ne pouvait pas boire et frapper Tzenor en même temps si ? En tout cas, la chevalière espérait détourner son attention sur l'alcool pour le calmer et que Tzenor serait capable de s'éloigner de cette table sans se créer d'autres problèmes... De toute façon, elle n'avait pas d'autre idée, alors, si le gars n'aimait pas boire autant qu'elle et préférait se battre, Tzenor serait mal barré et elle aussi.

Soulevé de terre, Tzenor regardait ses pieds lorsque le "grognon" lui adressa la parole: il continua de regarder par terre. Secoué comme un prunier, le pauvre petit chevalier de l'absynthe avait la tête qui allait explosée.

Tzenor entendit enfin une voix familière alors qu'il nageait dans le brouillard (il ne voyait plus rien à par le décor qui bougeait à 100km/h tellement il se faisait secouer.)

D'ailleurs il n'entendit pas très bien non plus. Il entendait:

_"Touuuuurrrreeeennnnnéééééeeeeeuuuuhhhh ggggéééééénnnnééééérraaaaaaaaalllleeee."

Tellement il était secoué. Mais il avait quand même su reconnaître la voix de Nora sa camarade de service. Souvent: elle le grondait lorsqu'il faisait un pas de travers et qu'il bousculait les gens.
Elle lui avait aussi dit d'éviter de dormir sur les tonneaux mais il ne s'en souvenait presque jamais.

Là, il entendit un peu mieux ce qu'elle disait. Peut-être que e "grognon" le secouait moins fort.
Il entendit:

_"BBooonnnnnnsoiiiiirrrr Jeeeeuuuhh voouus sers quelqueeuh choseuh?"

ça semblait s'améliorer sur la fin comme si le "grognon" était plus occupé à écouter qu'à secouer...

Tzenor parvînt à faire un petit:

_"Gneuh?"

Mais c'est tout ce qui pu sortir de sa bouche.

A trois secondes de la mandale ultime sur la tronche de Tzenor. Une fille vint voir le GRAND Sarken. Se dernier légèrement occupé, n'avait pas vraiment entendue la "tournée général" et pensé plus distribuer des pains à la larve devant lui.

Néanmoins, la fille vint le voir et lui dit:

" Bonsoir ! Je vous sers quelque chose ? "

Sarken, en gentleman qu'il est, arrêta cinq seconde de "bousculer légèrement" Tzenor et répondit de sa voix suave:

"Désolé jamais entre les mandales, ca fausse l'angle et la force d'impact. Et là il allais s'en prendre une. Mais, peut être plus tard ma douce enfant..."

LE SUPER SÉDUCTEUR ÉTAIT EN JEU!!! là, elle avait aucune chance et il en profiterait plus tard pour... lui faire payer l'addition!!! déjà qu'il avait pas d'argent pour payer sa consommation maintenant... Bha, tout cela attendra...

" Vous m'excuserez mais il faut que je reprenne... ALORS CHUIS UN GROGNON, HEIIIIIIN?! Et puis c'était quoi se "Gneuhauuuuh"? T'en pince pour elle c'est ça?! Tu mérite le châtiment divin!!!... Ect Ect"

"Désolé jamais entre les mandales, ca fausse l'angle et la force d'impact. Et là il allais s'en prendre une. Mais, peut être plus tard ma douce enfant..."

Ok... Ca n'avait pas marché... Et le pire c'est que la chevalière trouvait ça amusant. Elle regarda le pauvre Tzenor par terre pour s'empêcher de rigoler... Bon par contre Nora n'avait pas vraiment la patience d'attendre. Elle voulait se débarrasser de cette histoire pour aller boire un verre elle aussi. Mais apparemment, elle allait devoir aider le petit chevalier encore un petit moment...

" Vous m'excuserez mais il faut que je reprenne... ALORS CHUIS UN GROGNON, HEIIIIIIN?! Et puis c'était quoi se "Gneuhauuuuh"? T'en pince pour elle c'est ça?! Tu mérite le châtiment divin!!!... Ect Ect"

La Tzenor avait vraiment un gros problème... Comme elle ne savait pas quoi répondre, la chevalière laissa quelques minutes le chevalier se faire massacrer puis attrapa une bouteille de vin et essaya de s'interposer entre eux comme elle le pouvait, en ignorant certaines remarques du "grognon" comme l'avait dit Tzenor...

" Arretez bordel... Tzenor ne sait pas ce qu'il dit, il est un peu... Enfin... Bon retournez à votre table je vais vous servir et ne vous inquiétez pas, Tzenor aura bien d'autres problèmes que vous ce soir... Il va déjà se faire engueuler par le patron pour avoir foutu la m*rde et l'aubergiste va lui donner de quoi s'occuper tout le reste de la soirée... "

Nora espérait qu'il arrêterait en sachant que Tzenor se ferait tuer par l'aubergiste (ce qui était en partie vrai, il nous à tous mis dans la m*rde ce soir...). De toute façon, si ça ne marchait pas, elle laisserait sûrement tomber et reprendrait sa partie de cartes à l'arrière de l'auberge, laissant Tzenor se débrouiller tout seul...

Le cerveau de Tzenor était certes un peu bouleversé mais il réagissait.

Lorsqu'il entendit "tu en pinces pour elle": il fît vite le lien avec l'amour. Or, il avait déjà vu des scènes d'amour à la télé, d'ailleurs il y avait des chevaliers qui en regardaient très tard le soir. Il disait à Tzenor que ce n'était pas de son âge et qu'un jour il comprendrait.
Mais ça se n'était que la première définition d'amour que connaissait Tzenor. Après: il se souvenait d'avoir entendu des cris dans une chambre occupait par des clients de l'auberge et qu'on lui avait dit que c'était ça l'amour. Il se demandait si ça faisait mal!
Mais ensuite, une fois il avait parlé avec une très jeune fille qui lui avait dit que c'était qu'en on trouvait une fille ou un garçon tellement beau, intelligent, marrant et tout ça: qu'on avait le cœur qui faisait des bons et l'envie de faire des bisous à la dite personne.

Mais là, Tzenor regardait Nora. Elle était pas moche, pas bête mais il avait entendu des chevalier dire d'elle que c'était une sacrée buveuse et que c'était un gros défaut. Et son cœur n'était pas bizarre quand elle était là et il n'avait pas forcément envie de lui faire du mal.

Le petit chevalier de l'absynthe secoua la tête pour se changer les idées et reporta son attention sur le poing menaçant de Sarken.

Puis: il entendit les remarques de Nora:

_"Arrêtez bordel... Tzenor ne sait pas ce qu'il dit, il est un peu... Enfin... Bon retournez à votre table je vais vous servir et ne vous inquiétez pas, Tzenor aura bien d'autres problèmes que vous ce soir... Il va déjà se faire engueuler par le patron pour avoir foutu la m*rde et l'aubergiste va lui donner de quoi s'occuper tout le reste de la soirée... "

Il ne savait pas ce qu'il disait? On lui disait souvent ça alors il n'était pas surpris.
Mais Tzenor avala sa salive en entendant qu'il allait avoir d'autres problèmes que grognon!
Il aimait pas se faire disputer Tzenor et surtout pas par le patron en plus: il aimait pas quand l'aubergiste lui demandait de faire des trucs. Il préférait dormir sur les tonneaux. Bizarrement: il se sentait planer même après ses rêves...

Mais là, Tzenor ressentait un urgent besoin de se barrer de l'emprise de ce vilain grognon et de s'enfuir pour ne pas se faire disputer.
Il balançait les jambes dangereusement en se débattant.
Il ferma les yeux et cria:

_"Nyaaaa.... Ze veux partir!"

Nora leva les yeux au ciel. Même si elle appréciait Tzenor, il la désespérait. Elle en avait marre, tout ce qu'elle voulait c'était rejoindre l'arrière de l'auberge et se vider une bouteille, histoire d'oublier toutes ces c*nneries. Et puis il était où l'autre ? Quand on était venu la chercher on lui avait dit qu'il y avait deux personnes à cette table. Mais depuis qu'elle était arrivée elle n'en voyait qu'un, celui qui ne pouvait pas s'empêcher de tabasser le chevalier, même contre une bonne bouteille de vin.
- Tant mieux d'un côté... Déjà avec un c'est dur, alors si la deuxième personne était pareille que la première... Mais peut-être qu'elle pourrait calmer le grognon aussi... Bon vaudrais mieux pour ce pauvre Tzenor que jme bouge un peu au fait au lieu de révasser, mais avant jvais aller boire un verre ! Les mauvaises habitudes, ca ne se perd pas...
La chevalière laissa Tzenor là ou il était, et se dirigea vers le bar. Elle récupéra un verre et ouvrit la bouteille qu'elle avait proposé au "grognon" (lui s'était peut être résigner à ne pas boire, mais pas elle). Elle vida son verre d'un seul trait et retourna à la table n°5 avec le reste de la bouteille. Elle prit une chaise qu'elle rajouta à la table et s'asseya.
" Vous savez quoi ? Vous pensez sûrement que Tzenor est un imbécile, mais il a quand même raison. Vous êtes un grognon ! Au lieu de rester planter la à le tabasser, venez le boire ce p*tain de verre. J'ai pas de temps à perdre, et je vous l'ai déjà dit Tzenor n'a pas besoin de vous pour se faire rabaisser plus bas que terre... "
Nora faillit rajouter que la plupart des gens se tromper sur son compte. Si Tzenor était vraiment idi*t, il ne serait pas un chevalier de Dyonisos. Mais pour l'instant elle n'avait plus le temps de s'occuper de Tzenor, parce qu'elle venait d'énerver le "grognon" à son tour et n'allait pas tarder à avoir des problèmes. Pas la peine de l'énerver plus en défendant encore un peu Tzenor de toute façon.
Tout le monde les regardait, vu le bordel qu'ils avaient mis, mais personne ne bougerait sauf si vraiment ça tournait mal. Fallait pas s'attendre à un miracle...
- Quelle idée géniale... Prépare toi à te faire tabasser ma petite... Des fois jme demande vraiment ce qui me passe par la tête... Faudrait ptet que j'arrête un peu de boire... Nan impossible. Et puis quoi encore... Faut juste que j'arrive à le calmer un peu. Plus facile à dire qu'à faire mais bon...
Elle se leva rapidement pour éviter de se faire frapper et rajouta en essayant de sourire et de cacher son malaise :
" Bon j'y suis peut-être été un peu fort, un peu beaucoup même... Mais vous voyez bien que vous êtes TROP fort pour lui. Et j'ai pas envie de passer ma soirée à le défendre, et encore moins à me défendre. Et pour répondre à ce que vous avez dit tout à l'heure, ça m'étonnerait beaucoup qu'il en pince pour moi... Il passe plus de temps avec des araignées et sa peluche qu'avec n'importe quelle fille alors... Laissez-le repartir, il s'est pris assez de coups pour ce soir. Moi, pas encore par contre, alors si vous voulez toujours passer vos nerfs sur quelqu'un... Mais j'espère que cette fois vous préférerez quand même boire un verre. J'en ai peut-être bu quelques-uns mais je ne suis pas encore bourrée au point de vouloir me prendre des coups. "
- Enfin ça je commencais à en douter. Soit j'avais trop forcer sur l'alcool, soit j'étais complètement folle, ou peut-être les deux. J'allais peut-être me faire frapper pour lui... Mais si c'était le cas, Tzenor allait passer un sale quart d'heure à la fin de la soirée ! La prochaine fois jle laisserais se faire tabasser et je prendrais même plaisir à regarder la scène en buvant un bon verre ! Et après, je prendrais quelques jours de vacances aussi...
Elle se tourna vers Tzenor et rajouta :
" Et toi surtout ferme la ! "
Nora se retourna vers le "grognon", espérant qu'il retiendrait plus le "vous êtes trop fort" plutôt que le "vous êtes un grognon". Elle espérait quand même qu'on viendrait l'aider à le foutre à la porte au cas où il retiendrait la dernière proposition...

Quand Lucy sotie toute honteuse des toilettes des filles, elle revue un Sarken n'écoutant rien et se contentant de faire voler un Tzenor de droite à gauche en râlant plus fort que tout le monde.
D'abord choqué, Lucy virât vite du côté d' Ares qui lui ne perdit pas de temps et fonça comme un malade sur le drôle de couple valsant aux cris de Nora.

Ares ne se perdit pas en parole et hurla un magnifique "WOUUUUUUUATCHAAAA!!!" au moment ou son coup de pied sauté fit décoller un Sarken et donc un Tzenor (toujours agrippé par se dernier) à l'autre bout de la pièce.

"Y en à marre de tes conneries!!!"

Ares arriva devant Sarken et l'agrippa fermement. Il commença à le faire valser de droite à gauche! (Rappelons que se dernier tiens toujours Tzenor dans sa main droite)

"A tu veux faire n'importe quoi, Heiiiiin? Ha tu veux être le chef à ma place, heiiiin? Ha tu veux pas obéir, hein?!...."

De Sarken on entendit un "Mais euh...."

De Tzenor, on ne sait pas...

En tout cas Ares remarqua la présence d'un vermicelle.

"Lache le, bordel!!!"

Sarken s'exécuta.

"Allez on se taille!!!"

Ares partie d'un pas rapide en trainant Sarken qui lui hurla:

"Je reviendrais!!! HA HA HA HA HA !!!"

Ainsi le dieu de la guerre et son serviteur le dieu de l'énervement se reretrouvairent sur la route, direction Sparte.

Encore et toujours : Tzenor ne comprenait absolument rien à ce qu'il se passait. Il était là, tenu par un "grognon" jusque là c'était clair. Nora proposait un verre encore et toujours au "grognon" jusque là c'était encore clair. Et d'un coup, tout n'était "pu clair".

Il se sentait bougé dans tous les sens comme une marionnette. Il se sentait bougé :
En bas, à droite, à gauche, en haut
En bas, à gauche, à droite, en haut
En bas, en haut, à droite, à gauche
En bas, en haut, à gauche, à droite
...etc...

Bref, il était remué dans tous les sens. Il ne distinguais que les couleurs et vite fait les formes. Un moment il cru ne plus être un pantin mais une toupie! Les sons étaient tous déformés.

Pour finir ses fesses rebondir sur le sol et il la douleur monta au cerveau du blondinet qui fit un petit :

_"Aoutchhhh"

C'est la qu'il put enfin voir et entendre de nouveau.
Il vit la jeune fille tirer le gros grognon en dehors de l'auberge. Il vit les yeux du chevalier rouges de colère. Il croyait voir un sanglier! Oui ! C'est ça un sanglier!
Puis le sanglier parla :

_"Je reviendrais!"

Tzenor fît de grands yeux terrifiés. Lorsque le sanglier eut enfin quitté l'auberge il se tourna vers la serveuse en lui disant :

_"Mais c'est horrible!!! IL reviendra!"